Je suis psychologue clinicienne et psychothérapeute.
J'ai fait l'intégralité de mon cursus universitaire de Psychologie à l'Université Lumière Lyon 2 où j'ai obtenu les diplômes suivants :
J’ai ensuite suivi une formation à la Thérapie Familiale Analytique au sein de l’ADSPF, complétée par une formation à la Thérapie de Couple avec Psyfa.
La formation qui m'a été dispensée à l'université Lyon 2 allie apports théoriques et stages (plus de 1200h), obligeant sur l'ensemble du cursus à se former et à se confronter aux processus psychiques des différents âges de la vie, ainsi qu'aux différentes pathologies psychiques. C'est ainsi que par ces exigences de formation, j'ai dû et pu acquérir de l'expérience aussi bien en pédiatrie (0 – 18 ans) qu'auprès de patients adultes, ainsi que nécessairement en services de psychiatrie.
J'ai alors pu, en amont ou en parallèle de mon activité libérale, mener ma pratique de psychologue dans diverses secteurs et institutions : médecine pédiatrique, endocrinologie, services de psychiatrie ouverts et fermés, milieu carcéral, addictions, prostitution, polyhandicap, protection de l'enfance, soins palliatifs, centres de formations.
Suite au décret concernant l'usage du titre de psychothérapeute, mon expérience de la pratique de la psychothérapie a été reconnue et validée par l'ARS, m'autorisant à user de ce titre.
J’ai complété ma formation initiale, plutôt tournée sur des prises en charges individuelles, par plusieurs cursus d’approche groupale: le DU d’analyse de la pratique, d’abord, qui amène à une écoute fine du groupe et de l’institution. Puis une formation à la Thérapie Familiale Analytique, longue et exigeante, durant 5 années + le mémoire, que j’ai ensuite complétée avec une formation à la Thérapie de Couple.
Par ailleurs, soucieuse de rester en perpétuelle réflexion et conformément à la déontologie du métier, je m'inscris dans une démarche permanente de réflexion et formation par différents biais : supervisions, groupes de travail, colloques et conférences, lectures scientifiques, etc…
Je ne suis pas psychanalyste, ni affiliée à une école de psychanalyse. Mais j'ai toutefois fait un travail analytique personnel approfondi.
Se connaître suffisamment soi-même, me semble en effet essentiel pour exercer ce métier. D'autant que si l'on ne devient pas podologue parce qu'on a mal aux pieds, ou dentiste parce qu'on a mal aux dents, il est cependant indéniable qu'on ne devient pas psy sans avoir côtoyé la souffrance psychique. Il est donc nécessaire de s'être compris le mieux possible afin de projeter le moins d'affects personnels dans ce que chaque patient va aborder au cours de son propre travail thérapeutique. En d'autres termes, cette connaissance intime acquise au fil du travail analytique par le thérapeute permet de ne pas être dans la confusion, de ne pas tout mélanger entre ce qui lui appartient (son histoire, ses émotions) et ce qui concerne son patient.
Mener un travail analytique personnel permet de développer une capacité d'écoute de son propre inconscient : ceci est nécessaire pour savoir écouter cette dimension chez une autre personne et l'accompagner dans sa compréhension d'elle-même. Aussi, faire une analyse lorsqu'on se destine à devenir thérapeute permet d'apporter un éclairage sur soi, sur ses réactions inconscientes mais cela permet également de comprendre, en les vivant, les difficultés et ressorts d'un travail thérapeutique.
Ainsi, mon expérience analytique, tout autant que les enseignements théoriques et pratiques, nourrit mon exercice professionnel. J'ai vécu moi-même les secousses de l'analyse et j'ai éprouvé cette fonction du psy dénué de tout à priori et jugement. Mon écoute et ma capacité d'accueil en sont imprégnées.
Je vous présente ici le cadre général quant à ma manière de travailler. Vous pourrez trouver plus de précisions dans les autres parties du site référencées dans le menu, selon que votre demande concerne un enfant, un adolescent, un adulte, un étudiant, un couple, une famille etc…
Chaque séance est d'une durée de 45 minutes, avec un horaire de début et de fin déterminés. Par exemple, si vous avez rendez-vous à 14h, le créneau qui vous est réservé débute à 14h pour se terminer à 14h45, quelle que soit votre heure d'arrivée effective.
La prise de rendez-vous se fait exclusivement par téléphone, auprès de moi (il n'y a pas de secrétariat).
Lors de cette première prise de contact, nous essayons simplement ensemble de trouver un créneau selon vos possibilités et les disponibilités de mon agenda. Je ne vous pose aucune question à ce moment-là sur la raison de votre demande, mais je serai bien naturellement disponible pour accueillir vos éventuelles questions.
Cependant, si au moment de votre appel je suis en séance avec un patient, afin de respecter tout autant votre confidentialité que ce temps réservé au patient présent, je me permettrai de vous demander un numéro de téléphone auquel vous recontacter afin que nous puissions tranquillement convenir ensemble d'un premier rendez-vous.
Si enfin, au moment de votre appel vous tombiez sur ma messagerie, je vous invite à me communiquer distinctement votre nom, des coordonnées téléphoniques auxquelles je pourrai vous joindre, ainsi que le moment auquel vous recontacter si nécessaire. Je vous rappellerai alors dès que possible, généralement sous 24h.
Pour chaque demande qui m'est adressée, chaque patient qui me contacte, il m'est important de prendre le temps d'écouter attentivement cette demande. Le temps de la rencontre, généralement sur quelques séances, est fait pour cela.
Il s'agit tout autant d'entendre ce qu'il se passe actuellement qui amène à consulter, que comment tout cela peut prendre place dans une histoire, votre histoire.
En effet, deux personnes qui feraient la démarche de consulter avec ce qui pourrait sembler être la même demande, par exemple des troubles du comportement alimentaire ou encore « la difficulté à se remettre d'une séparation », n'ont pas nécessairement besoin du même accompagnement parce que derrière cette expression d'une souffrance d'apparence similaire peut « se cacher » des composantes différentes.
Je considère chaque demande comme singulière et il est donc important d'y répondre de façon individualisée.
Bien sûr mon expérience et celle des professionnels qui m'ont précédée donne des repères. Il ne s'agit évidemment pas de faire n'importe quoi sous prétexte d'adapter au cas par cas. Il s'agit au contraire de mettre en place le dispositif thérapeutique qui répondra au plus près des besoins psychiques de chacun.
Aussi, concrètement, après un premier rendez-vous, je vous propose si vous en êtes d'accord, de fixer quelques rencontres. A l'issue de ces entretiens préalables, je pourrai vous proposer, et nous en conviendrons ensemble, le dispositif thérapeutique adapté à vos besoins.
Je travaille selon une approche dite « psychodynamique », c'est à dire que je travaille bien évidemment à apaiser le symptôme ou la souffrance qui vous amène à consulter, mais je m'attache aussi et surtout à en comprendre l'origine.
Pour autant que la raison qui vous amène à consulter soit ponctuelle, conjoncturelle ou plus profonde, et quelle que soit la manière dont elle se manifeste, je considère en effet que comprendre pourquoi et comment elle s'est construite permet de s'en libérer durablement et d'éviter qu'elle réapparaisse à l'avenir. Je suis alors à l'écoute des mécanismes inconscients qui peuvent « se cacher » derrière les manifestations inconfortables ou douloureuses que vous pouvez vivre et qui vous amènent à consulter.
La parole, la vôtre, mais aussi la mienne (car je ne reste pas silencieuse), est le support d'échange principal. D'autres « outils » cependant, peuvent être utilisés, notamment avec les enfants et adolescents.
Parce qu'il n'est pas possible de changer en quelques séances ce que l'on a mis toute une vie à mettre en place, une thérapie peut nécessiter un certain temps… mais tout cela est bien variable.
La durée d'une thérapie ne peut en effet être déterminée à l'avance pour des raisons logiques : la thérapie n'avance qu'à la vitesse du patient et dépend de la demande, de l'ampleur des symptômes et des mécanismes psychiques mis en place jusque-là.
Cependant, une forme de bien être, d'apaisement peut être ressenti assez rapidement…
Comme 84% des psychologues à ce jour (août 2025), j’ai choisi de ne pas m’inscrire dans le dispositif «Mon soutien psy». Je vais en donner ici succinctement quelques raisons qui mériteraient d’être développées davantage.
Tout d’abord, ce dispositif énonce beaucoup, pour ne pas dire trop, de critères de restrictions et d’exclusions. De sorte que selon certains professionnels, seulement 2% de la population est ciblée par ce dispositif, laissant de côté une grande partie des personnes nécessitant des soins psychologiques.
Cela pourrait être entendable de s’en tenir à ces critères, si tant-est que le reste de la population puisse avoir accès à des soins psychologiques comme elle en aurait besoin. Or, nous ne sommes pas sans savoir que l’hôpital public, et les services de psychiatrie en particulier, sont en cruels manque de moyens. On peut alors se demander si les fonds alloués à ce dispositif n’auraient pas pu être utilisés, par exemple, pour donner davantage de moyens aux institutions publiques existantes, comme les centres médico-psychologiques (CMP), où les consultations sont déjà gratuites (mais avec des capacités d’accueil sans cesse réduites et des délais sans cesse allongés).
Donc, d’un côté, des personnes en souffrance psychique, qui n’ont pas forcément les moyens de financer un travail thérapeutique en libéral, mais qui ne rentrent pas dans les critères du dispositif « mon soutien psy » et qui doivent attendre pour bénéficier du service public, saturé. D’un autre côté, un dispositif au critères inadaptés, qui offre un simple soutien plus que la possibilité d’un travail thérapeutique, et qui ne permet pas aux psychologues de l’aménager pour construire avec leurs patients un soin approprié à leurs besoins.
Je ne blâme donc pas les professionnels qui se sont inscrits dans « mon soutien psy » et qui font malgré tout bénéficier de cette aide à des patients qui n’en relèvent pas. Car les estimations sont que 36% des patients dont les consultations sont prises en charge dans le cadre de « mon soutien psy » ne devraient en fait pas y avoir droit.
Je regrette alors que la communication autour de ce dispositif ait pu laisser penser à de nombreuses personnes qu’elles pourraient bénéficier de soins, alors qu’il n’en est rien en définitive. Leur déception est légitime. Car nul ne peut nier que s’engager dans un travail thérapeutique est coûteux et il est tout à fait entendable qu’un tel investissement ne puisse pas être à la portée de tous, à tout moment de sa vie.
C’est pourquoi je n’exclue pas de m’inscrire à l’avenir dans ce dispositif ou un autre, dès lors que son cadre évolue et permette réellement de soutenir un travail thérapeutique de qualité et adapté aux besoins des patients. Je refuse pour l’heure de leurrer les patients, de faire du sous-poudrage, de perdre mon autonomie professionnelle dans la construction - avec chacun de mes patients - du cadre thérapeutique qui lui convient, ou de mener un travail au rabais.