Pour comprendre

Rencontrer un psy… une démarche pas facile

Rencontrer un « psy » n’est pas une démarche simple et intervient généralement dans un moment difficile. Que ce soit pour soi-même ou son enfant, que ce soit parce qu’une institution (école, justice, …) ou un professionnel de santé vous incite à consulter ou parce que vous faite la démarche de vous-même, décider qu’il faut faire appel à un psy, puis prendre rendez-vous reste difficile pour la majorité des personnes. C’est normal ! Il faut parfois du temps pour se faire à l’idée et trouver l’énergie d’y aller. Et lorsque la décision est prise, vous pouvez facilement être découragé.

Et puis le mot « psy » peut faire peur. Pourtant, avoir des soucis, des difficultés ne veut pas dire être fou.
Ce n’est pas non plus être faible que de demander de l’aide, d’aller voir un psy. Au contraire, c’est une forme de courage que d’affronter ses difficultés.

Peut-être également craignez-vous que consulter un « psy » remue des choses en vous … Il se peut effectivement que cette consultation vous déstabilise un peu au début mais cette démarche est souvent bénéfique et constitue une véritable aide pour vous/votre enfant.

Comment choisir son psy ?

Il s’agit de choisir un psy avec lequel vous vous sentirez bien et en qui vous aurez confiance. Une grande part du travail thérapeutique repose en effet sur la qualité de la relation à son psy. Il est important qu’il soit à votre écoute et que vous puissiez parler de tout avec lui, sans exception.

Se sentir bien avec son psy ne veut cependant pas forcément dire être toujours en accord avec lui ! Durant un travail thérapeutique il peut y avoir des difficultés, voire même des conflits mais tout cela doit pouvoir faire partie du travail en étant parlé et analysé avec son psy.

Si votre choix sera donc très personnel, le mieux est tout de même de demander autour de vous, entourage ou professionnels de santé que vous connaissez ou qui s’occupent de votre enfant (médecins, pédiatre, PMI, crèche, orthophoniste, sage-femme, etc…), pour avoir des indications. Ils peuvent, en fonction de leur expérience, leurs connaissances et de leur réseau, vous conseiller sur une structure ou une personne adaptée à vos besoins.

Mais, si vous n’avez personne à qui vous adresser pour demander des références, ou s’il vous est difficile d’en parler ou que vous ne souhaitiez tout simplement pas en parler, il est avant tout important de vous assurer des « compétences » du psy, et notamment qu’il a bien une formation reconnue.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à demander des précisions au psy que vous contactez sur sa formation et sa manière de travailler, il doit pouvoir répondre à vos questions.

Chez un psy, comment ça se passe ?

D’abord, le psy fait le point avec vous lors d’une ou plusieurs rencontres, le temps d’échanger, de comprendre ce qu’il se passe. A l’issue de ce premier temps, il peut :

  • vous rassurer sur la situation et estimer qu’il n’est pas nécessaire de se revoir,
  • proposer de vous revoir quelques séances ou refaire un bilan après quelques temps,
  • proposer une orientation vers un professionnel ou un accompagnement plus adapté à vos besoins et demandes,
  • proposer de suivre une psychothérapie.

Pour les enfants, ce premier temps à généralement lieu avec votre enfant en votre présence et il est préférable, dès lors que la réalité familiale le permet, de rencontrer la mère et le père de l’enfant (ensemble ou lors d’entretiens séparés).
Le psy peut aussi rencontrer l’enfant séparément durant un temps et lors de ces premiers contacts, il peut éventuellement lui faire passer des « tests psychologiques ».

Qui sont les différents « psy » ?

Psychologue, psychiatre, psychanalyste, psychothérapeute et maintenant psychopraticien … voilà différentes dénominations des professionnels du soin psychique. Mais comment s’y retrouver ? Quelles sont les différences ? Tous ces titres se valent-ils ?

Le psychiatre

Le psychiatre est un médecin qui a fait une spécialisation en psychiatrie. Il a donc un diplôme reconnu.

Sa formation lui permet de faire des diagnostics de personnalité et de mettre en place des traitements agissant sur les symptômes psychiques.

Il est aussi à l’écoute de la personne et peut, selon son choix, son orientation professionnelle et ses formations complémentaires proposer un travail de thérapie. Tous les psychiatres ne sont donc pas formés à la thérapie.

Par son statut de médecin, il est le seul habilité à prescrire des médicaments et à pouvoir être remboursé par la sécurité sociale selon la prise en charge proposée. Il y a cependant fréquemment des dépassements d’honoraires.

Psychologue et psychiatre peuvent travailler en partenariat dans certaines prises en charges.

Le psychologue

Le titre de psychologue est protégé depuis 1985 et le psychologue est titulaire d’un diplôme d’Etat.

Tous les psychologues ont suivi des études universitaires de psychologie durant au moins 5 années après le bac, sauf les psychologues scolaires qui ont une formation différente et ne peuvent exercer qu’en milieu scolaire.

Pour utiliser le titre de psychologue, ce professionnel doit en fait posséder les 3 diplômes suivants en psychologie : Licence + Maîtrise ou MASTER 1 (selon l’année d’obtention) + Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) ou MASTER 2 (pour les diplômés après 2003). Ces trois diplômes doivent être enregistrés auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de son département d’exercice et le psychologue possède donc un numéro ADELI.

Par ailleurs, les psychologues ont un code de déontologie.

Le cursus de formation du psychologue au sein d’une université comprend à la fois un apport théorique conséquent et plusieurs stages obligatoires (au minimum 500h, mais dans les faits c’est généralement davantage, jusqu’à 3 fois plus).

Il existe différentes catégories de psychologues correspondant à différentes spécialisations à partir de la troisième année de la formation : psychologue clinicien, psychologue du travail, psychologue cognitiviste, neuro psychologue, ….

Au regard de la loi, seul l’usage du titre de psychologue est protégé, pas l’usage de l’appellation complémentaire correspondant à la spécialisation.

Psychologue clinicien

Parmi eux, le psychologue clinicien s’est spécialisé dès la licence en psychologie clinique et possède obligatoirement un DESS ou MASTER 2 de psychologie clinique et pathologique. Il a au cours de son cursus de formation nécessairement effectué au moins un stage en psychiatrie.

Le terme de « clinique » signifie historiquement en psychologie « être au chevet du malade », en opposition aux pratiques de laboratoire, de recherche. Le psychologue clinicien est alors celui auquel on pense le plus spontanément lorsque l’on parle de psychologue. Il s’occupe du fonctionnement psychique aussi bien normal que pathologique :

  • il dispose d’outils pour prendre soin, soulager et prévenir les souffrances et les troubles psychiques,
  • il peut poser des diagnostics,
  • il est formé aux différents tests de développement, psychodynamiques et projectifs,
  • et il peut aussi intervenir dans le cadre de formations.

Le psychologue clinicien peut notamment exercer en cabinet libéral, au sein d’instituts spécialisés, d’hôpitaux et services publics, de cliniques, de centres de formations, etc …

Les séances avec un psychologue ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale, mais certaines mutuelles peuvent les rembourser totalement ou partiellement.

Le psychanalyste

Il n’existe pas de diplôme de psychanalyste et il ne s’agit pas d’un titre protégé.

Le psychanalyste est un professionnel, le plus souvent mais pas nécessairement, psychologue ou psychiatre, qui a suivi une formation théorique et clinique au sein d’une école de psychanalyse. Outre cette formation, il a obligatoirement effectué lui-même une analyse personnelle. Ainsi, si un travail personnel d’analyse est fortement recommandé pour tous les professionnels du soin psychique, seul le psychanalyste a nécessairement effectué une psychanalyse.

Bon à savoir :

Le psychanalyste reste généralement affilié à l’école de psychanalyse au sein de laquelle il a fait sa formation. Il est donc possible, par le biais de l’association psychanalytique dans laquelle il est référencé de s’assurer de la conduite de sa formation.

Si vous souhaitez engager une psychanalyse, vous pouvez vous rapprocher d’une association analytique pour avoir les coordonnées de professionnels référencés sur votre secteur géographique. Certaines associations analytiques peuvent proposer des temps d’accueil pour vous orienter en fonction de votre demande.

En France, les associations psychanalytiques principales sont :

  • La SPP (Société psychanalytique de Paris)
  • L’APF (Association Psychanalytique de France)
  • L’OPLF (Organisation Psychanalytique de Langue Française) ou Quatrième Groupe
  • Les associations Lacaniennes, telle La Cause Freudienne.

Le psychothérapeute

En France, il n’existe pas de diplôme universitaire de « psychothérapeute ».

C’est pourquoi un décret de 2010 (la loi Accoyer) modifié en 2012, a voulu protéger le titre de psychothérapeute. Jusque-là ce titre était utilisable par n’importe qui et il pouvait tout autant s’agir d’une personne qualifiée que d’une personne sans aucune formation. Pour le dire autrement, mon garagiste ou votre boulanger pouvait du jour au lendemain, sans condition ni contrôle, décider de s’installer comme psychothérapeute !

Ce décret n’est pas pleinement satisfaisant mais il a au moins le mérite de tenter de lutter contre les faux-thérapeutes, les dérives sectaires, etc. Dès lors, depuis cette loi, il est obligatoire d’être enregistré auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de son département et de posséder un numéro ADELI pour pouvoir user du titre de psychothérapeute.

Malgré ce décret il reste toujours bien difficile d’y voir clair. Le numéro ADELI n’est qu’une condition minimum, mais ne vous donne pas beaucoup de précisions sur la réalité de la formation suivie.

Le meilleur moyen pour vous d’en savoir plus est donc de poser directement certaines questions au thérapeute que vous rencontrez : Quels sont vos diplômes, votre formation ? Quelles sont les méthodes que vous utilisez ? Où puis-je trouver des informations sur leur efficacité et leur intérêt dans mon cas ? Il ne s’agit pas de méfiance mais de vigilance. Et c’est une attitude normale et souhaitable : vous ne voudriez pas confier la réparation de votre voiture à quelqu’un qui n’y connaît rien en mécanique ? Ou vous poseriez des questions pour en savoir plus avant de faire un achat important ? Et bien pour votre santé psychologique, c’est au moins aussi important sinon plus : vous avez donc le droit, pour choisir à qui vous allez la confier, d’obtenir ces informations :

  • Si un thérapeute refuse de vous répondre, c’est à mon avis qu’il existe un problème soit avec ses compétences soit avec sa personnalité. Je dirai que ce n’est pas bon signe pour la suite de la thérapie. La thérapie doit être un échange, et les questions au thérapeute doivent appeler des réponses ou des explications.
  • Par contre, si les réponses du thérapeute sont franches et claires, et vous conviennent, le fait qu’il ne soit pas psychologue ou psychiatre ne doit pas être un obstacle. Même si cela paraît préférable en cas de pathologies sévères.

Par ailleurs, psychologues et psychiatres peuvent également être psychothérapeutes, et cela signifie qu’ils peuvent proposer un travail de psychothérapie. Ils n’ont alors qu’un seul numéro ADELI, mais doivent être enregistrés à la fois sur la liste métier et la liste des psychothérapeutes.

Le psychopraticien

Il n’existe pas de diplôme d’état de psychopraticien et il ne s’agit donc pas d’un titre protégé.

Depuis le décret de 2010 règlementant le titre de psychothérapeute, certains professionnels soit ne se reconnaissaient plus sous cette appellation, soit tout simplement ne pouvaient plus utiliser ce titre. Aussi, l’appellation de psychopraticien a pris la place et il peut donc tout autant de s’agir de personne ayant suivi une formation que de personnes sans aucune qualification : n’importe qui peut se prétendre psychopraticien !

Pour compenser ce manque de cadre, certaines écoles agrées propose le titre de « psychopraticien certifié » ou « psychopraticien relationnel ». Il s’agit alors dans ce cadre d’un professionnel qui a suivi une formation au sein d’une école enseignant une méthode de thérapie reconnue. Les formations dispensées peuvent être plus ou moins rigoureuses et approfondies, l’agrément ne garantissant pas le contenu de la formation.

Dès lors, plus encore que pour le psychothérapeute désormais, la dénomination de psychopraticien ne vous protège pas et ne vous garantit en rien des compétences du professionnel que vous consultez. Comme évoqué pour le psychothérapeute, il vous appartient donc de poser les questions nécessaires pour vous assurer de la formation du professionnel, et éventuellement de faire des démarches complémentaires pour vous renseigner sur la validité de sa formation.

Quelques approches thérapeutiques

Je ne vais évoquer ici que très succinctement trois méthodes, qui sont les principales. Il existe de nombreuses autres approches ou techniques, bien souvent non enseignées à l’Université, certaines « à la mode », aux intitulés parfois surprenants, où vous pourrez peut-être trouver du bon … comme le pire. Je ne les connais évidemment pas toutes !

De plus, ne sont abordées ici que les thérapies individuelles. Il existe par ailleurs d’autres dispositifs comme les thérapies groupales, avec ou sans médiations, familiales, de couple, …

Enfin, chaque thérapeute, même avec une formation soutenue et rigoureuse, a une façon singulière de pratiquer la thérapie. C’est pourquoi il s’agit pour vous de trouver la thérapie qui convient à vos besoins, tout autant que le thérapeute avec lequel vous vous sentirez suffisamment en adéquation. Chaque modèle exposé ici dispose d’outils adaptés aux enfants.

La psychothérapie analytique

Principe :Cette méthode vise à apaiser la souffrance psychique et à donner au patient les moyens de trouver en lui des outils pour mieux gérer sa vie quotidienne. La base théorique est la même que la psychanalyse : tout en prenant en compte les événements présents, elle considère que des éléments non résolus de l’enfance peuvent avoir une incidence ou être à l’origine de problèmes ou difficultés à l’âge adulte. Cette approche thérapeutique vise à rendre au patient sa liberté interne et lui permettre de vivre mieux.

En pratique : Les entretiens se déroulent en face à face. La durée d’une psychothérapie est variable. Elle dépend évidemment de la demande du patient, de l’ampleur de sa souffrance et de son cheminement personnel. En règle générale, la psychothérapie analytique se pratique à raison d’une à deux séances par semaine. Toutefois rien n’est figé et le cadre peut évoluer dans le temps et s’adapter à vos possibilités et besoins.

Indications : Le vécu d’une souffrance ou d’un problème insistant, quelque-soit sa manifestation symptomatique, qui rend le quotidien difficile à gérer seul sur certains de ces aspects : relationnel, affectif, émotionnel, professionnel ou scolaire….

La psychanalyse

Principe : L’objectif de la psychanalyse est de découvrir l’origine des symptômes, de comprendre d’où ils viennent. La psychanalyse est menée par un psychanalyste.

En pratique : La cure analytique est un véritable voyage dans l’inconscient. Le patient (l’analysant) est traditionnellement allongé sur un divan. En règle générale, une psychanalyse nécessite un rythme soutenu pour favoriser le travail de l’inconscient et requiert de deux à quatre séances hebdomadaires. Le travail psychanalytique exige du temps, souvent plusieurs années, mais une durée moyenne ne peut être estimée car il s’agit d’un cheminement propre à chacun.

Indications : La psychanalyse s’adresse à toute personne capable de s’adapter à son cadre rigoureux. Elle n’a pas de contre-indications majeures. Mais Les personnes à qui la psychanalyse convient à priori le mieux, sont celles qui perçoivent comme relevant d’une cause intérieure, subjective, plus ou moins énigmatique, leurs angoisses, leurs inhibitions, les conflits qui pèsent sur leur vie privée ou professionnelle.

La thérapie comportementale et cognitive (TCC)

Principe : La thérapie comportementale vise à libérer le patient d’un comportement qui l’embarrasse dans sa vie quotidienne. Elle considère que le comportement qui pose problème a été appris de façon « négative ». La thérapie cherche donc, par un nouvel apprentissage, à substituer au comportement inadapté, un comportement mieux adapté à la situation. La thérapie est focalisée essentiellement sur le symptôme vécu par le patient et non pas sur ses origines conscientes ou inconscientes.

En pratique : Ce type de thérapie s’appuie sur des procédures standardisées. Le thérapeute établit un contrat de travail progressif qui permettra une évaluation tout au long du processus thérapeutique. Une des techniques consiste à exposer progressivement le patient à ce qu’il craint, en présence de son thérapeute. Parfois, le patient est amené entre les séances à expérimenter ses acquis dans des situations concrètes. Ces thérapies sont en général assez brèves : 10 à 20 séances sur quelques mois.

Indications : Cette thérapie est souvent conseillée pour le traitement des phobies et des troubles obsessionnels (TOC). Efficace sur le symptôme, elle peut rapidement soulager le quotidien du patient de façon non négligeable. Il peut cependant arriver que, l’origine du trouble n’ayant pas été abordée, le symptôme réapparaisse après quelques temps ou que d’autres symptômes apparaissent ultérieurement « en remplacement ».

Code de déontologie des psychologues

« Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l’action des psychologues. »

Code de déontologie des psychologues

Le Code de déontologie est destiné à servir de règle aux personnes titulaires du titre de psychologue, quels que soient leur mode et leur cadre d’exercice (…) Le respect de ces règles protège le public des mésusages de la psychologie et l’utilisation de méthodes et techniques se réclamant abusivement de la psychologie.

Qu’est ce que le n°ADELI ?

Le Code de la Santé Publique précise l'obligation pour les professionnels de santé, les assistants de service social et les psychologues, dont l'exercice est réglementé, de faire enregistrer leur diplôme ou autorisation d'exercer au répertoire ADELI (Automatisation DEs LIstes). Chaque professionnel doit se faire enregistrer auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de son département d’exercice (en cas de changement de département, un professionnel doit procéder à un nouvel enregistrement et ainsi changer de n° ADELI).

Psychologues et psychothérapeutes doivent donc posséder un numéro ADELI, quel que soit leur mode d’exercice (fonctionnaire, salarié ou libéral) ou leur secteur d’activité (santé, rééducation, formation, justice, etc…).

Le n°ADELI est composé de 9 chiffres :

  • Les 2 premiers correspondent au département
  • Les 2 suivant correspondent au code professionnel (par exemple : 00 pour les ostéopathes exclusifs, 70 pour les kinésithérapeutes, 94 pour les ergothérapeutes, 86 pour les techniciens de laboratoire, 92 pour les orthoptistes, etc. )
  • Les 4 suivants correspondent au n° d’enregistrement
  • Le dernier est une clef de contrôle

Si l’on prend mon numéro ADELI pour exemple : 69 93 1089 2

  • 69 est mon département d’exercice, je suis enregistrée auprès de l’ARS du Rhône
  • 93 est le code métier des psychologues (j’ai d’abord été enregistrée comme psychologue avant de l’être aussi comme psychothérapeute : je n’ai qu’un seul numéro ADELI sous lequel je suis enregistrée à la fois comme psychologue et comme psychothérapeute)
  • 1089 est le numéro qui m’a été attribué par le logiciel au moment de mon inscription
  • 2 est la clef de contrôle

Les psychiatres, qui eux sont des médecins, ne doivent plus être enregistrés dans le répertoire ADELI depuis le décret du 06 février 2009, mais dans le RPPS (Répertoires Partagé des Professions de Santé), alimenté directement par l’ordre des médecins.