Famille

Formée à la thérapie familiale au sein de l’ADSPF, j’accompagne les familles dan leurs moments de difficultés ou de transition.

Quand faire la démarche ?

La thérapie familiale s’adresse aux familles en souffrance dans leur communication, leurs échanges et leurs relations au quotidien. Cela peut prendre des expressions variées, comme par exemple lorsque:

  • Les conflits sont omniprésents;
  • La communication est rompue;
  • Un événement ou une situation durable bouleverse l'équilibre familial (déménagement, maladie, accident, départ d’un membre de la famille du foyer, etc…) ;
  • Un membre de la famille montre des signes de souffrance, qui peut appartenir à l’ensemble du groupe familial;
  • La famille a perdu sa complicité;
  • Angoisses, colère, tensions et parfois violence émaillent le quotidien, dans lequel chacun se sent impuissant à améliorer les choses;
  • Des éprouvés d’une difficulté à trouver sa place sont présents ;
  • ….

Les vécus actuels peuvent être liés à une situation objectivement douloureuse, angoissante ou traumatique, mais peuvent aussi trouver leurs racines dans l l'histoire familiale.

Comment ça se passe ?

Comme pour tout travail thérapeutique, avant de s’engager, il y a d’abord un temps de rencontre. Aussi, après un premier échange téléphonique au cours duquel je vous poserai quelques questions sur la situation, nous conviendrons alors de deux consultations d’une heure, à quinze jours d’intervalle, durant lesquelles l’ensemble de la famille est présent: nous explorerons ensemble à la fois ce qui se vit actuellement en famille qui amène à consulter, et l’histoire de votre famille. A l’issue de ces consultations, si une thérapie familiale est effectivement une bonne indication, je (ou nous)* vous ferai (ferons) alors une proposition de suivi. Vous prendrez alors le temps d’y réfléchir et d’en échanger en famille et, si vous le souhaitez, vous reviendrez vers moi pour que nous organisions la mise en place de la thérapie selon le cadre convenu.

Si nous nous engageons alors sur un travail de thérapie familiale, le plus souvent les séances sont sur un rythme par quinzaine, réunissant l’ensemble de la famille. Ce processus de soin demande de la régularité et peut prendre du temps, notamment parce que lorsque chacun souffre, il n’est pas si simple de (re)trouver sécurité et sérénité.

Durant les séances, je ou nous* sommes là pour écouter ce qui se dit, favoriser l'échange et la prise de parole de chacun, mais aussi vous accompagner dans la compréhension de ce qui se vit, et aider à la découverte progressive de nouvelles manières d'être et de vivre ensemble dans un climat plus apaisé. L'accent est mis sur ce qui se ressent, s'éprouve ou s'imagine plus que sur la recherche de causes ou responsabilités, inévitablement subjectives, ou de solutions toutes faites. Ce travail de fond permet alors que les ajustements affectifs et la modification dans le fonctionnement familial tiennent sur la durée.


*Il est à noter que je peux recevoir les familles seule ou avec un autre collègue thérapeute, Monsieur Jean-Bernard BOISSIN, également formé à l’ADSPF. Recevoir une famille seule ou à deux thérapeutes tient à des indications thérapeutiques mais n’est pas à entendre comme un indicateur de gravité. L’échange téléphonique préalable, et les consultations, sont là pour me permettre de mettre le dispositif en place au plus près des besoins de chaque famille.

A quoi ça sert?

La thérapie familiale analytique s’applique au groupe familial et non pas à l’individu. Son objectif principal est de comprendre et de transformer les dynamiques inconscientes qui influencent les relations et les conflits au sein de la famille.

Objectifs clés :

  • Comprendre les dynamiques familiales inconscientes: Identifier les schémas répétitifs, les non-dits, les loyautés invisibles ou les conflits transgénérationnels qui pèsent sur les relations.
  • Résoudre les conflits relationnels: Aider les membres de la famille à exprimer et à travailler sur leurs émotions, leurs attentes et leurs malentendus, souvent liés à l’histoire familiale.
  • Améliorer la communication: Favoriser un dialogue plus authentique et moins chargé d’affects non résolus, en mettant en lumière les mécanismes de défense collectifs (comme le déni, la projection, etc.).
  • Travailler sur les transmissions transgénérationnelles: Explorer comment les traumatismes, les secrets ou les modèles relationnels du passé (par exemple, ceux des parents ou grands-parents) influencent le présent.
  • Renforcer la cohésion familiale: Permettre à chaque membre de trouver sa place tout en préservant les liens, en réduisant les tensions et en restaurant la confiance.
  • Accompagner les transitions: Soutenir la famille lors de crises (deuil, maladie, etc.) ou de changements majeurs (adolescence, départ des enfants, etc.).

Cette approche est particulièrement utile lorsque les problèmes semblent ancrés dans l’histoire familiale, lorsque les symptômes d’un membre (comme un enfant) reflètent des difficultés plus larges du groupe ou qu’un événement ou une situation (une maladie par exemple) impacte ou désorganise l’ensemble de la famille.